Tu dis, Que tu n'admets pas Que tu ne tolères pas Et je me demande ce que tu vois
Tu affirmes, Qu'ils ne t'auront pas, Qu'ils ne te changeront pas. Garde ta révolte au fond de toi, Garde ta révolte au fond de toi
Car jeune con, ou vieux con, Toujours égal à toi même, à toi même, à toi même
Un pays loin d'ici ou tout près si tu veux, Deux peuples en un et un peuple en deux A ma droite les ils,à ma gauche les ons et leur chef Léon
Les ils si futiles sortent en ville paraît-il, Entourés de presqu'ilset de ons serviles Les ons toujoursmarrons se croient sensés (sans c)les cons Qu'ils travaillent à la ville, qu'ils travaillent à la mine, Qu'ils soient camés les ons sont tous pâlichons. Car les ils donnent aux ons l'air (R) qu'ils n'ont pas au fond Et le on rend des ronds, rêve de révolutions ah ! ah !
Et chaque on a ses ils dessus Et chaque il a ses ons dessous
Question Qui est il et qui est on ? Est-on presqu'il ou est-on né on?
Tu affirmes, Que c'est bien comme ça, Que ça ne changera pas Et tant pis pour toi ça changera. Et si naguère, c'était mieux naguère Moi je n'étais pas né, naguère Attends-toi à de nouvelles manières, Attends-toi à de nouvelles manières
Car jeune con ou vieux con, Toujours égal à toi même, à toi même, à toi même Toujours égal à toi même, à toi même, à toi même Toujours égal à toi même, égal à toi même